Artur Strugatsky

Messages : 1 Date d'inscription : 18/11/2018

Strugatsky
Artur

Âge : 15 ans
Nationalité / origines : Russe
Profession / Maison : Poufsouffle
Baguette : Bois de pin, ventricule de dragon, 27.25 cm , sifflante.
Sang : Sang-Mêlé

▬ ft. Artur Strugatsky de OC

Carnation : Assez claire
Taille : 1m93
Corpulence : Coussin
Cheveux : Brun, très long, attachés en queue de cheval
Yeux : Caramel
Signe(s) distinctif(s) : Son accent, sa taille

Il y a toujours des cas dans la nature, on le sait tous. Peut-être que chez les humains, chacun en est un. C’en est même pratiquement certain. Il n’est donc pas étonnant qu’Artur en soit un aussi. Dans son genre bien évidemment. Mais ce n’est certainement pas lui qui vous causera quoique ce soit comme souci. Il n’aime pas les conflits, il les fuit. Tout comme les personnes mettant le désordre et cherchant les problèmes : il les fuit. Constamment. A vrai dire, pour lui, la fuite est une solution à tout, ou presque. Comme le déni. Si quelque chose ne lui plait pas, ou lui fait peur, il l’ignore, du mieux qu’il le peut. Dans certains cas, ce n’est pas ce qu’il y a de plus facile. Mais lorsque c’est possible, c’est certain, il le fera. Ou il fuira, au choix. Franchement, si vous cherchez quelqu’un pour vous accompagner dans une aventure, ou quelque chose d’un tant soit peu dangereux, ne choisissez pas Artur. Même si physiquement, il pourrait ressembler à un bon bouclier, son caractère l’empêchera d’en être un. Bien que si vous lui proposez de le faire, il acceptera sûrement. Soit parce que vous l’intimidez, malgré sa grande taille, soit parce qu’il tiendra trop à vous, soit…soit parce qu’il n’aura pas le cœur de refuser. Mais c’est certain, il ne sera pas du tout efficace.

Vous l’avez compris, ce n’est pas du tout une personne qui s’imposera, bien au contraire. Il préfère faire le mur décoratif qu’autre chose. Ecouter plutôt que parler, au fond cela n’est que le résultat d’une timidité maladive, qui il faut bien l’admettre, l’empêche de faire pas mal de choses. Mais il vit avec, et ce n’est pas ça qui entamera son optimisme. Autant ne pas être pessimiste dans la vie, ça n’avancera pas à grand-chose, si ce n’est le freiner encore plus dans les quelques projets qu’il entretient. Qui se comptent sur les doigts de la main, autant le dire. Car il doit bien l’admettre, il n’a pas une grande confiance en lui, ni en ce qu’il fait. En même temps, ces résultats ne sont pas mirobolants en cours, excepté dans certaines matières bien particulières. Mais en tout ce qui est pratique généralement, ce n’est pas vraiment beau à voir. Disons qu’il a du mal à exécuter des sorts complexes et que pour couronner le tout, il a hérité d’une maladresse inégalable.

Tout y passe. Que ce soit ses affaires, ou même ses pieds, ou ses jambes, c’est un peu comme si il n’avait pas vraiment le contrôle de ces derniers. Mais bon, il y a quand même des moments où il arrive à faire quelque chose de correct. Parce que mine de rien, il peut être persévérant à certains moments. Surtout lorsqu’il s’agit d’aider les autres, généralement sa personne passera après celle des autres. Soit par crainte d’avoir quelques représailles, soit parce qu’il a tout simplement envie d’aider, tout simplement. Enfin, on peut dire que c’est quelqu’un sur qui l’on peut compter, ça c’est sûr. Même s’il n’est pas courageux pour un sous, c’est un bon ami, on ne peut pas le nier. Il ne lâchera jamais personne, même si sa participation sera peut-être un peu lâche. Un peu beaucoup même. Mais il participera comme il le peut.

Quand à ce qu’il aime, ce n’est pas très difficile à savoir. Il pourrait passer sa journée dans un fauteuil de sa Salle Commune avec son chat sur les genoux, en mangeant des confiseries. C’est tout. Et ce qu’il n’aime pas…Pas grand-chose à par la chaleur et lorsqu’il y a trop de monde. Bref, ce n’est pas franchement quelqu’un de très dur à vivre, au contraire.

Verkhneouralsk, ça vous dit quelque chose ? Peut-être pas, et personne ne vous en voudra d’ailleurs. Certainement pas Artur, même s’il s’agit de sa ville natale. Cela ne vous étonnera sans doute pas, mais il se trouve que la localisation de cette ville est en Russie. C’est d’ailleurs dans ce pays qu’Artur vivra durant la plus grande partie de son enfance, du moins ses dix premières années, jusqu’à ce qu’il se trouve presque obligé de déménager. A la base, il ne savait pas du tout qu’il avait des gênes de sorcier, sa mère, qui en était une, s’était bien gardée de le dire à qui que ce soit, y compris à celui avec qui elle partageait sa vie à l’époque. Elle était Anglaise et l’avait rencontré lors d’un de ses voyages, et avait décidé de s’installer chez lui, avant d’attendre Artur. Une fois que ce dernier fut bel et bien présent, sa mère se douta bien qu’il tenait d’elle, tout simplement parce que certains signes ne trompent pas. Mais elle n’avait pas vraiment envie de tout raconter à son compagnon, jusqu’au jour où elle n’eut pas vraiment le choix. Et sa réaction ne fut pas la meilleure. A vrai dire, il les chassa, tout simplement, les mettant à la porte sans trop de remords visiblement. Malgré la situation qui régnait alors, elle arriva à retrouver un logement en Angleterre, où elle s’installa avec son fils, qui était légèrement déboussolé. Arriver comme ça dans un pays étranger dont il ne connaissait pas du tout la langue était un peu difficile pour lui. Et le jour de ses onze ans, au plus grand bonheur de sa mère, il reçut sa lettre de Poudlard. Qu’il n’arriva même pas à décrypter quoique ce soit. Si ce n’était son nom. Durant toute son enfance, il n’avait jamais appris un seul mot d’anglais. Ou presque. Et la joie de sa mère se transforma assez vite en inquiétude. Elle entreprit donc de contacter le directeur de l’établissement. Tout simplement parce qu’il était presque inconcevable qu’il puisse suive les cours. Il n’allait rien comprendre.

Elle eut une réponse, qui, il fallait le dire, la réconforta. Finalement, on lui proposait, bien que ce soit un cas très spécial, de lui donner une année supplémentaire, durant laquelle le brun pourrait apprendre l’anglais. Et elle n’y alla pas de main morte. Pratiquement tous les jours, son fils s’entraina à pratiquer la langue, sans relâche. Et l’année écoulée, il la finit en ayant un bon bagage. Il comprenait bien, écrivait bien, par contre, pour parler, c’était autre chose. Il était hésitant, et avait un énorme accent. Accent qui ne le quitta jamais, du moins pas encore pour le moment. Une fois qu’on vous a appris à rouler les r, il est difficile de s’en défaire. Il entra donc au château, non pas à onze ans, mais à douze, avec un certain enthousiasme. Et lors de la répartition, fut envoyé à Poufsouffle, maison qu’il n’a jamais regrettée, autant le dire. Il s’y fit plusieurs amis, et fit de tout son mieux pour pouvoir suivre les cours et réussir. Ce qui pour le moment fonctionnait pas mal étant donné qu’il arriva à sa quatrième année sans grandes encombres. Voire aucune en fait.

Histoire

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